Un week-end « missionnaire »
Il faut partager au-delà de la région PACCA quelques échos de ce week-end tant attendu, qui a réuni les 30 avril et 1er mai les paroisses d’Aix, Pertuis-Lourmarin, le «?poste missionnaire?» et des représentants de la Mission norvégienne qui le finance.
- 1 culte consistorial
- avec 2 pasteures à la barre
- 3 missionnaires norvégiens
- déplacés au Sud sur 4 jours
- une grosse poignée de temples
- une vingtaine de randonneurs
- des centaines de cèdres…
… et sans plus compter, des repas festifs, des chants à gorge déployée, des covoiturages amicaux, des langages partagés (anglais, malgache, vaudois, japonais, français…), des prières, un soleil fidèle, des chemins pentus, la bénédiction d’un aigle, la fraternité d’un curé, et tant d’autres choses?!
«?Caminando?»
La découverte fut réciproque, puisque les visiteurs norvégiens ont partagé avec les participants, parfois en français, quelques réalités de leurs vies pleines de relief, puisque chacun a vécu dans différents pays.
Beaucoup de sujets ont été mis sur la table. Les Norvégiens venus découvrir ce Luberon pour lequel ils financent un pasteur missionnaire ont eu droit à la grande épopée des vaudois, à des plaisanteries quelquefois difficiles à traduire, à des tentatives de réflexion sur «?comment annoncer l’Évangile dans cette région?», au parallèle entre les chemins huguenots et les exils d’aujourd’hui… Qu’auront-ils gardé de tout cela, après leurs étapes lyonnaise et parisienne, une fois rentrés dans leurs terres septentrionales?? Et les participants à ces deux jours, qu’auront-ils fait cheminer en eux-mêmes, pour répondre, même tardivement, aux questions posées par Stephen Backman, chemin faisant : par exemple, que laisserions-nous, nous, de plus précieux, si nous devions partir en exil??
Des échanges à inventer
En reprise et conclusion de ce week-end, il est ressorti que les membres de la «?NMS?» étaient intéressés d’envisager la mission sur ce territoire plutôt rural, loin des grandes villes, et déjà façonné par une histoire religieuse. Par ailleurs, ils se sont dits demandeurs d’échanges avec le Luberon – par exemple, avec l’organisation d’un voyage de jeunes en Norvège – plutôt que d’exercer une vérification comptable des résultats de leur investissement financier.