Toulon

Un culte si particulier

01 décembre 2020

Le 25 octobre au matin, une grande effervescence a régné dans le temple de Toulon. Y aurait-il de la place pour tout le monde ? Ou bien le grand temple serait-il vide ?...

 

À Toulon, le dernier culte d’octobre est celui de la cité, il est aussi pour l’EPUdF celui de la Réformation, où l’on fait mémoire du geste du réformateur Martin Luther affichant à Wittenberg, le 31 octobre 1517, ses 95 thèses contre les indulgences.

2020 marque également la commémoration des 150 ans de notre temple : si la communauté a vu le jour dans les années 1830, notamment grâce à l’intervention de la duchesse de Broglie, il aura fallu attendre 40 ans pour qu’il soit décidé de construire un temple, inauguré le 23 octobre 1870.

Situé au cœur de Toulon, classé monument historique, il est bien entendu ouvert lors des journées européennes du patrimoine. C’est un lieu vivant, un lieu de spiritualité où s’expriment également des musiciens de tout style, des artistes seuls en scène, et où chaque dimanche la chorale polynésienne nous fait partager sa joie.

Enfin, nous avons choisi que ce culte, en présence de notre présidente du conseil régional, la pasteure Sibylle Klumpp, marque également l’installation du nouveau conseil presbytéral.

Ces quatre événements étaient donc regroupés en un seul culte, dans un contexte bien particulier de possible reconfinement. Ils ont donné à la parole de Dieu, portée dans la prédication de notre pasteur Christian Badet, une force particulière et nous ont renforcés « dans l’espoir que l’écriture devienne parole vivante pour chacun d’entre nous et une parole qui nous accompagne, nous fasse vivre ».

La présence ensemble du préfet, d’une députée et d’une conseillère départementale que nous avons le plaisir de retrouver lors de nos grands événements, des représentants des Églises sœurs et amies et de la Marine Nationale, a pris ce 25 octobre 2020, peu de jours après l’actualité tragique qui nous avait tous sidérés, une dimension particulièrement forte en termes de laïcité, notion si chère aux protestants.

L’après-midi, nous étions une cinquantaine venus pour assister au magnifique concert d’orgue « Un certain J. S. Bach » donné dans le temple par Pascal Marsault.

Corinne Bianquis
Conseillère presbytérale

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