Synode régional PACCA

Suite du texte adopté par le synode

01 janvier 2024

1) Témoigner par des paroles et des actes

Le Synode régional estime, à ce jour, qu’avant de modifier le cahier des charges et le nom de la coordination nationale actuelle, il est nécessaire de laisser du temps au développement des initiatives locales sur tout ce qui concerne le témoignage et la diaconie. Et ce d’autant qu’elle s’emploie à promouvoir l’élan pour « une Église de témoins » dans l’accompagnement de la diversité des projets dans nos Églises locales.

Invité au synode, le professeur Frédéric Chavel (Institut protestant de théologie) a contribué au débat (© Martine Kentzinger)

 

2) Témoigner en intégrant la diversité de l’Église universelle

Le Synode régional sait combien les Églises locales vivent au quotidien l’Église universelle et l’interculturalité, jusque dans leurs cultes et leur vie fraternelle.

Au niveau national, notre Église est riche de multiples partenaires (CEEPLE, CEVAA, CEPE, ACO...) et d’un secrétaire national aux relations internationales. Localement, un grand nombre de liens directs des communautés avec des projets d’échanges existent.

Il sera nécessaire, à l’occasion de la refondation du DEFAP, de dépasser nos résistances, de repenser à tous les niveaux notre manière de vivre l’Église universelle, et ce, avec d’autres Églises.

 

3) Témoigner en s’appuyant sur une variété de ministères

La création d’un nouveau type de ministère est une bonne et heureuse idée !

Le Synode régional est partagé quant aux options proposées par le document concernant ce point. Il apporte une diversité de réflexions complémentaires... (à lire sur le site web d'Échanges)

(…) Tous soulignent la nécessité d’une formation, notamment en alternance.

Des exemples venant d’autres Églises et pays (catéchistes, évangélistes, travailleurs ecclésiaux, UEPAL...) gagneraient à être étudiés.

Quelle que soit la forme, ces ministères doivent être liés « au plus près du terrain ».

Cependant, plusieurs questions demeurent : Qui discerne ? Qui recrute ? Qui évalue ? Qui est le vis-à-vis (CP, Pasteur, …) ?

Pour toutes ces raisons, le Synode régional considère qu’il est nécessaire de travailler

encore cette question, car aujourd’hui, le recours croissant à des ministères particuliers

nous impose de leur donner un statut. Nous les attendons avec impatience !

 

4) Témoigner grâce à la formation continue de tous

Les propositions du document national sont intéressantes. Le Synode régional souligne aussi d’autres pistes :

- le Synode régional se réjouit des interactions IPT-paroisses, telles que les cycles « Célébrer » et « Gouverner ».

- Tout en gardant son caractère universitaire, l’IPT peut-il participer davantage à la formation de tous ?

- Les attentes ne sont pas seulement pour des formations théologiques, mais aussi pour des

formations en sciences humaines (psychologie, pédagogie...).

- Il est nécessaire de coordonner les divers lieux de formations (Théovie, IPT, Régions...) autour d’un pôle de formation national voire international et interconfessionnel francophone.

- Il faut aussi valoriser les réseaux de compétences et les formations interconsistoriales.

Toutes ces formations devraient être orientées en vue du service et du témoignage dans

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