Édito

Réformations

01 octobre 2019

En cherchant quels événements nationaux annoncer en ce mois d’octobre, je poursuivais la piste de Théodore de Bèze.

Séverine Boudier
©DR

 

Histoire de marquer le mois de la Réformation et le 500e anniversaire de la naissance du réformateur. Mais à part l’assemblée du Désert de septembre, déjà évoquée, et l’expo du Musée de la Réformation à Genève (lire en p. 12), je n’ai pas trouvé trace de Théodore ou de Réformation. Et ce n’est pas non plus une année de « Protestants en fête » ! Sans doute une année de germination pour des rassemblements à venir.

Envoyé et appelé partout par les urgences de la Réforme, Théodore de Bèze était autant un homme politique qu’un théologien missionnaire de génie (également juriste, exégète, dramaturge…), re-bâtisseur d’universités et d’Églises dans un contexte de controverses, d’alliances subtiles et de danger permanent.

Face à lui, on peut placer en regard deux situations emblématiques de notre temps. Le nouveau poste missionnaire du Val de Durance-Luberon, avec tout un travail de recherche, de transformation, de « réformation » - dans plus de douceur ! - qui permettra de proposer encore la bonne nouvelle hors les murs. Et puis celle des chrétiens d’Égypte, thème de notre dossier, ces frères et sœurs qui, de l’Église ancienne aux dynamiques actuelles, au-delà des querelles de chapelle, dans une sorte de continuité, portent avec courage la flamme qui fait vivre.

Séverine Daudé
rédactrice en chef d’Échanges

 

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