France

Le Mouvement international de la réconciliation (Mir)

30 novembre 2018

Le Mir est la branche française d’une organisation appelée l’IFOR : International Fellowship of Reconciliation. L’IFOR est né en août 1914 d’une prise de conscience de chrétiens de nationalités et de confessions différentes, confrontés au scandale de la guerre. Il compte parmi ses membres six prix Nobel de la paix, dont Martin Luther King.

La branche française de l’IFOR, appelée Mir, Mouvement international de la Réconciliation, est créée en 1923. Dès le départ, en France, le mouvement se donne une orientation décisive vers le combat en faveur de l’objection de conscience. Durant la Seconde Guerre mondiale, le pasteur André Trocmé, membre du Mir, engage la population du village du Chambon-sur-Lignon dans le sauvetage de milliers de juifs. Après la guerre, celui-ci devient secrétaire général du mouvement.

Par la suite, le Mir s’engage dans le dialogue avec les pays de l’est de l’Europe ; il s’implique aussi dans la lutte antinucléaire et pour le désarmement.

 

Une histoire d’engagement

Dans les années 1950, le Mir contribue à la promotion de la non-violence active auprès de mouvements de résistance en Hongrie, à Prague, en Irlande, aux Philippines, en Amérique latine (avec Dom Helder Camara, Mgr Romero, Adolfo Perez Esquivel…), au Liban, à Madagascar ou encore en Afrique du Sud. Durant les dernières décennies, le mouvement s’engage contre les guerres du Vietnam et d’Algérie et, plus tard, contre la guerre du Golfe ; il lutte aux côtés des paysans du Larzac, s’investit dans les recherches pour une défense civile non violente et dans les mouvements contre l’installation des missiles Pershing et Cruise en Europe.

Une promotion de la non-violence à travers le monde (© stokpic/pixabay)

 

Former à la non-violence

Aujourd’hui, le Mir agit dans le domaine de la formation à la non-violence active et pour la promotion d’une culture de non-violence. L’association est membre du Département « Œuvres et mouvements » de la Fédération protestante de France et du réseau Église et Paix. Elle est également membre du Comité de coordination du Service civil (CCSC) et membre fondateur de la Coordination française pour la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010), qu’elle préside actuellement.

Texte recueilli sur le site www.mirfrance.org

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