Au fil des textes

Laisse-moi désormais, Seigneur, aller en paix (Luc 2.29)

08 février 2020

Peut-être avons-nous chanté ce cantique de Siméon : « Laisse-moi désormais, Seigneur, aller en paix… » Ces paroles nous viennent de l’évangile de Luc 2.29, texte proposé à notre méditation le premier dimanche de février. Les lecteurs de l’Évangile le savent, Jésus a souvent été incompris de ceux qu’il a côtoyés. Ces déclarations sur sa personne ont quelquefois été déformées ou interprétées avec malveillance. Mais voici qu’à l’aube de sa vie, Siméon le reconnaît, mieux, il le confesse pour ce qu’il est vraiment : « lumière pour la révélation aux païens et la gloire d’Israël, le salut même de Dieu. »

Siméon est un juif qui fréquente le culte du temple. C’est un vieillard si l’on en juge par les paroles qui sortent de sa bouche de s’en aller en paix. Sans doute, aussi, un croyant qui connaissait la Torah et s’était forgé une attente messianique, mettant en Dieu toute son espérance. Il faisait partie de ces pauvres que Jésus déclare heureux dans les Béatitudes. Ces pauvres aux yeux du monde et qui ne comptent que sur Dieu pour faire advenir son Royaume avec l’arrivée de son Messie. Emm...
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Mayanga Pangu
inspecteur ecclésiastique – Montbéliard

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