La pierre et l'édifice
Avec le printemps, des fleurs dans les champs... et des AG dans les temples !
Dans nos paroisses en mars-avril, c’était la saison des assemblées générales.
L’Église locale est la cellule de base et fondamentale du fonctionnement de l’ÉpudF, selon le mode « presbytéro-synodal ». Pour les réformés, l’Église n’est pas le but, mais seulement un moyen ; elle est un véhicule pour voyager au sein de la Parole, véhicule qui ne doit pas être adulé pour lui-même mais dont la mécanique doit fonctionner et avoir du carburant.
L’assemblée générale élit, tous les quatre ans, ses conseillers presbytéraux, vote les budgets, entend et discute le rapport d’activité... Cet aspect juridique peut paraître formel et avoir peu de lien avec les raisons pour lesquelles on vient au temple. Osons le dire, c’est « la barbe » pour certains, l’occasion de chasser un poil sur l’œuf - de Pâques - pour d’autres. Oui, il arrive que nos AG oscillent entre la confiance béate au conseil presbytéral et au pasteur, et la volonté de démontrer son amateurisme et son insuffisance !
Faire confiance ne signifie pas tout déléguer au CP, des taches les plus « nobles » aux plus humbles ; participer n’est pas accabler ceux qui y consacrent du temps, parfois beaucoup.
Petite ou grande, que chacun apporte sa pierre au temple de Dieu.