L'âne du Carême
En ce mois de février, nous et vous lecteurs et lectrices d'Échanges, allons entendre parler du Carême. Discrètement, mais sûrement. Dans des émissions de radio, dans vos Églises locales...
Certes, le Carême est peu suivi chez les protestants réformés, on l'a déjà dit, mais enrichi de suggestions d'application contemporaines, il est susceptible de concerner de façon nouvelle : carême écologique, carême par rapport à des habitudes ou des consommations qui ont pris trop de place, voire des addictions...
Arrive aussi jusqu'à nous (cherchez bien dans les chroniques !) le « dimanche de la santé » de l'Église catholique (11 février), qui pousse certaines paroisses protestantes, dans leur démarche œcuménique, à se mettre en résonance.
Notre santé ? Diable ! Il n'en est pas non plus souvent question en paroisse !
Pourtant, même si le carême chrétien signifie bien plus qu'une option pour une alimentation équilibrée, nous pourrions valoriser la perspective suivante : soigner sa « monture » comme on s'occupe de l'âne de la longue marche, voyager léger et réduire sa gestion personnelle pour laisser de l'espace à l'événement ou à l'autre humain qui arrive... quelle meilleure disposition pour s'orienter vers Pâques !