Édito

Autre monde, nouveau monde

01 septembre 2020

Si je me souviens bien, nous nous étions tous souhaité du « neuf » pour 2020. Ce vœu traditionnel de janvier résonne encore en cette rentrée - de façon exceptionnelle, évidemment !

 

 

Du neuf, après le plus fort de la pandémie (qui n’est pas terminée, à l’heure de notre bouclage), après les votes en faveur de plus d’écologie et la recomposition gouvernementale, après les assemblées générales de nos Églises locales et la relève de conseils tout frais… le neuf est à accueillir et à entreprendre, il est devant nous. C’est presque devenu un devoir national, citoyen et spirituel.

Lorsqu’on évoque aujourd’hui l’aspiration à un autre monde, on ne pense pas d’abord à celui de l’« innovation technologique », cette nouveauté qui va de pair avec l’intelligence artificielle (lire notre dossier…). Pourtant, ses applications pour la maison, la voiture, la consommation et la vie en général ont les faveurs d’un large public.

Toute nouveauté « artificielle », donc créée par l’humain, nous fascine, entre autres parce qu’elle renvoie à notre propre intelligence. Mais… la nouveauté dans les relations humaines, la « nouveauté de vie », celle qui aura occupé le Christ jour et nuit, et qui n’est pas sans lien avec ce besoin d’un « autre » monde qui s’exprime actuellement, n’est-elle pas plus incroyable encore ? et à rechercher plus que toute autre chose ?

Séverine Daudé
rédactrice en chef d’Échanges

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